« Devant sa fenêtre, les feuilles d’un chêne sont passées, en peu de temps, d’un bel ocre luminescent à la couleur du sucre brûlé. Puis elles se sont mises à tomber. Il voit l’automne, dans la brume, naître à son regard. »
L'univers des cochers de Montréal à notre époque est peu connu. Si le roman est fidèle à la réalité, on s'interroge sur leurs conditions de vie et sur leur passé. Il y a de belles descriptions, chevaux et paysages, on en apprend davantage sur les techniques de ces conducteurs particuliers et on devine les magouilles entre la mafia et les entrepreneurs. J'aurais aimé que l'auteure s'attarde plus aux personnages, à leur histoire personnelle.
Alto, 2012, 159 p. Livrel
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